On peut dire que la dissidence est aussi vieille que l’humanité ! Au début de notre époque Hippocrates proposait que la matière était vivante alors que Démocrite la prétendait inerte. Déjà deux philosophies opposées ! Plus tard Pasteur soutenait que les microbes causaient les maladies, alors que son contemporain, Béchamp, proposait que l’état du terrain prédisposait à la maladie.
En 19701 Temin et Baltimore ont découvert la transcriptase inverse. Une enzyme supposée être unique aux rétrovirus, mais rapidement reconnue dans toute activité cellulaire.Ils ont cependant reçu le prix Nobel en 1975…
Suite à cette découverte, des sommes astronomiques furent investies dans la recherche pour la cause rétrovirale du cancer. Cette recherche perdait rapidement sa crédibilité vers la fin des années 70.
En 19812, après la découverte de jeunes homosexuels souffrant d’une immuno-déficience grâve par le CDC (centre de recensement de la maladie) américain. Il fut reconnu et documenté que tous les premiers cas de ce qu’on appellera ultérieurement le sida apparaissaient chez de grands consommateurs de drogues, légales et illégales. À ce moment-là, il existait aux Etats Unis un intérêt pour la recherche des multiples causes possibles de ces états d’immuno-déficience, et on donnait des soins basés sur les besoins particuliers de chaque malade.
Le 23 avril 1984 une conférence de presse fut donnée par Robert Gallo et Margaret Heckler, alors ministre de la santé américaine, pour annoncer que la science américaine venait de découvrir la cause « probable » du $IDA. Le lendemain, dans la presse du monde entier, le mot « probable » avait disparu et l’origine virale du SIDA devenait instantanément le dogme quasi- religieux que nous connaissons aujourd’hui. A partir de cette date, toutes les recherches se sont orientés sur l’hypothèse d’une cause unique et virale de la maladie à l’exclusion de toute autre direction de recherche. (Les mêmes chercheurs qui n’ont jamais trouvé le rétrovirus du cancer n’ont toujours pas trouvé le virus du SIDA !). Le bon sens a soudainement quitté la recherche. Et du même coup, les anticorps, témoins normaux de l’immunité acquise, sont devenus des signes de maladie. Les principes classiques de la virologie sont tombés cul par dessus tête !
De nombreux chercheurs, travaillant dans le domaine de la rétrovirologie, ont trouvé cette conférence scandaleuse car pour la première fois de l’histoire, la presse avait donné naissance à un dogme scientifique et non la publication scientifique habituelle. Les premiers articles sur le Sida de Gallo furent publié en « Science », mai 19843. Il faut se souvenir que le même Gallo fut accusé d’inconduite et de fraude en matière de brevet par un comité du Sénat américain en 1992.
La première contestation d’un scientifique renommé fut publiée en 1987 dans le journal Cancer4 par le professeur Peter Duesberg, découvreur de la carte génétique des rétrovirus et lauréat d’une subvention de « chercheur exceptionnel » de l’Académie des Sciences des Etats-Unis. Son article mettait en cause presque 20 ans de recherche pour trouver un rétrovirus causant une maladie humaine. Cette publication a fait beaucoup de remous, mais certains chercheurs, souvent dans le secret par peur de perdre leur travail(!), ont soutenu les critiques de Duesberg.
C’est en grande part sous l’inspiration de Duesberg que fut cré, en 1992, le « Groupe pour la réévaluation scientifique de l’hypothèse VIH/SIDA »5. Trois prix Nobel parmi eux, ce groupe n’a cessé de grandir depuis.
Cette même année la publication de plusieurs articles dans le « Sunday Times » britannique5 du journalist Neville Hodgkinson a fait fureur.
En 1993 le groupe des dissidents fut représenté au Congrès Mondial sur le SIDA à Berlin. Des copies de leur publication «Rethinking AIDS» furent posées sur une table à l’entrée du congrès, à la suite de quoi un médecin hollandais, Robert Laarhoven, fut chassé par les organisateurs et la police! Cet incident l’a motivé à construire le site Internet «www.virusmyth.net »6 qui est la plus grande banque de données du point de vue dissident dans le monde.
En 1993 le « Group de Perth » a publié sa première critique du test « Western Blot » dans le journal « Bio-technology ».7
En 1994, le scientifique allemand Stefan Lanka a publié un article « VIH : Artefact ou réalité ? »8 qui fut le précurseur d’un mouvement grandissant démontrant que le « VIH » n’a jamais été isolé dans le sang des malades, mais seulement dans des cultures cellulaires activées artificiellement au laboratoire.
En 1996 les livres « Comment on a inventé le virus du SIDA » de Peter Duesberg* et « SIDA : L’échec de la science contemporaine. Ou comment un virus qui n’a jamais existé a trompé le monde »** de Neville Hodgkinson sont publiés.
A cette époque, Huw Christie à pris en charge la rédaction du journal « Continuum » à Londres. Ce journal fut le premier à rassembler des articles scientifiques dissidents ainsi que des suggestions thérapeutiques. En 1998, ce journal a offert un prix substantiel pour le premier scientifique qui démontrerait l’ « isolement du VIH » selon les critères définis en 1973 par l’Institut Pasteur9. Prix qui n’a toujours pas été réclamé même si le montant aujourd’hui s’est élevé à 100,000$ !!!
Pendant les années 90 l’Afrique du Sud s’est libérée de l’apartheid et des siècles d’oppression. Vers 1999 le président Mbeki et d’autres intellectuels du Congrès National Africain commençaient à se demander pourquoi payer des médicaments chers, toxiques et non-prouvés contre un virus dont l’existence même est en question, et quand la plupart de son peuple est malade de pauvreté.
Il a convoqué deux réunions, entre dissidents et orthodoxes (à huis clos), pendant la première moitié de 2000, avant le congrès mondial sur le SIDA à Durban. Le rapport du « panel » Sud Africain10 de cette rencontre fut divisé en deux parties. Les dissidents ont présenté la pauvreté comme principale cause de l’immunodéficience ; pour eux les besoins fondamentaux sont : l’eau potable, les installations sanitaires, l’habitation, les écoles, l’alimentation, l’agriculture et les soins de base pour les maladies endémiques. Ils réclamaient aussi l’arrêt immédiat des tests et des traitements antirétroviraux. Les scientifiques orthodoxes, persuadés que le virus est l’unique cause du SIDA, demandaient plus de surveillance épidémiologique ainsi que l’accès aux antiviraux et aux tests. Il faut remarquer que ces propositions nécessitent une infrastructure hors de prix pour la plupart des pays du tiers-monde. Pendant le congrès mondial sur le SIDA à Durban (Afrique du Sud) cette même année 2000, certain scientifiques orthodoxes, intéressés par l’aspect commercial du SIDA (notamment les détenteurs de brevets de test du SIDA de l’Institut Pasteur), ont fait circuler une déclaration qui énumérait les dogmes officiels du SIDA et ne répondait à aucune des questions du gouvernement de Mbeki. Cette « Déclaration de Durban »11, signée par 5000 personnes, fut publiée aussitôt dans le journal « Nature », journal soi-disant scientifique, mais qui a refusé depuis 1992 de publier les arguments scientifiques de plusieurs experts dissidents. Donc, fin de la discussion ouverte et démocratique jusqu’à la courageuse initiative de Paul Lannoye qui a organisé un colloque au Parlement Européen, à Bruxelles, le 8 décembre 2003.
Pour une première fois de l’histoire, les penseurs orthodoxes sur l’origine virale et dissidents qui prônent de multiple causes non-virales du SIDA, furent invités à exposer leurs points de vue divergents dans un cadre publique et démocratique.12
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